D’une durée de deux ans, le projet vise à sensibiliser les femmes et jeunes filles sur la prévention du cancer du col , renforcer la capacité des prestataires, offrir les services de prévention du cancer du col de l’utérus, et développer un modèle de financement pour le programme de prévention du cancer du col de l’utérus.
L’initiative est à sa deuxième phase. « Nous avions déjà eu une première phase de mars 2017 à mars 2019 qui nous a permis d’avoir des résultats tangibles. Ce projet vient aider à dépister les lésions précancéreuses chez les femmes pour éviter d’aller à la phase cancer », a expliqué la Directrice Exécutive de l’ATBEF, Mme Noélie Koevi-Koudam.
Financé par le Gouvernement du Japon à travers l’IPPF, le projet va être mis en œuvre dans toutes les régions du Togo. Les activités seront déclinées en offres de services aux femmes et aux filles dans les cliniques (fixe comme mobile) de l’ATBEF. Des campagnes de dépistages sont également prévues au sein de la population.
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Le cancer du col, explique Dr Bingo M’Bortche, gynécologue-obstétricien, également chef division médicale de l’ATBEF, est une grosse plaie au niveau du col qui ne se guérit pas par les traitements habituels. « Il est causé par un virus qu’on appelle le virus du papillome humain. Lorsque le col est infecté par ce virus, cela peut mettre plusieurs années avant de se transformer en cancer. Cela passe d’abord par l’étape des lésions précancéreuses. Le traitement est lourd avec beaucoup de conséquences », prévient le gynécologue.
Il est à noter qu’au cours de la première phase du projet, 9723 femmes ont bénéficié d’un dépistage de lésions précancéreuses et du VIH. 361 lésions précancéreuses ont été détectées et fait l’objet d’un traitement, dont 98 femmes vivant avec le VIH.
Atha ASSAN